Le choix

Aujourd’hui, je comprends la raison pour laquelle les parents disent souvent qu’avoir un enfant c’est précieux et que c’est la meilleure des choses. 

Selon moi, quand un enfant naît, il devient la personne la plus importante au monde avec lequel on maintient un lien puissant et unique. Il nous pousse à évoluer et à nous surpasser pour enfin devenir de meilleures personnes (j’espère que je ne changerai pas mon discours rendu à l’adolescence ?). 

Pour ma part, avec mon gros mois et demi d’expérience parentale, je peux constater que ce petit être me rend folle de joie quand il rit et quand il me regarde avec ses yeux doux après qu’il ait régurgité. Ou encore lorsqu’il sourit quand je change sa couche où un déluge est passé et qu’il en profite pour uriner partout en même temps?. 

Je me surprends moi-même quand je prends plaisir à embrasser mon fils sur les cuisses, les mains, le ventre , le front et que je le cajole et qu’ensuite je lui fais un massage aux petites heures du matin pour le rendormir quand il pleure. Je me surprends moi-même à aimer entendre sa respiration rapide dans mon oreille après qu’il ait fait son rot. Bref, je me rends compte que j’ai du fun avec un bébé naissant malgré toutes les contraintes que je viens d’énoncer. Incroyable ?.

Honnêtement, je dois vous avouer qu’auparavant, toutes ces choses me dégoûtaient juste à y penser. Je ne me voyais vraiment pas passer des nuits blanches pour changer des couches sales ou encore moins massacrer mon corps et mon entraînement à cause d’un enfant. 

Oh oui, les nuits blanches sont difficiles pour une marmotte comme moi qui aimait dormir dans le passé. Mais, comme je le répète souvent, je suis chanceuse d’être bien entourée et quand je suis à  bout, je réussi à obtenir de l’aide sans problème. Je suis consciente que je devrai attendre encore une couple d’année pour pouvoir dormir comme avant. Merci congé de maternité. Je me demande comment les femmes faisaient auparavant, lorsque qu’il était inexistant. 

Je vous le dis, je n’en reviens pas encore car il était hors de question pour moi d’avoir des enfants jusqu’à l âge de 45 ans. Je me rappelle encore du soir où je parlais au téléphone avec une de mes copines en lui disant que puisque je n’avais pas d’enfants, je commencerais le plan de match de ma retraite ?.  Par contre, au fond de moi-même, il y avait cette petite voix à l’intérieur qui disait: bon bien, il me semble que cela aurait été bien d’avoir un enfant…je me rappelle de ce moment comme si c’était hier.  

Cette pensée, je l’ai eue 2 fois dans ma vie et ce, seulement à l’âge de 45 ans et pas avant. Mon voeu s’est réalisé très facilement et sans effort ???‍♂️. Quelle histoire!

Selon les statistiques, les chances sont pratiquement nulles d’être enceinte à 45 ans. Je l’ai toujours dit, il n y pas de hasard dans la vie et tout vient de la pensée. Ça fonctionne toujours pour moi lorsque je désire vraiment qu’il m’arrive quelque chose de très précis. Cependant, il est très important d’être sincère et de croire à ce à quoi on désire pour que cela se réalise.  

Cependant, c est dommage que je ne puisse prouver cette affirmation scientifiquement. Essayez le et vous verrez. ?

Je vous donne un autre exemple pour démontrer mon affirmation ; je me souviens qu’à 42 ans, j’avais entamé des démarches en fertilité dans le but de congeler des embryons juste au cas ou je veuille des enfants plus tard (j’étais consciente du fait que la qualité des ovules diminuait avec l’âge alors je ne voulais pas prendre le risque de regretter et d’attendre trop tard).

Ces démarches ne venaient pas du coeur. Je le faisais pour des raisons rationnelles et théoriques ( je vieillissais et je n’arrivais pas à choisir et définir clairement ma position sur le fait d’avoir ou non un enfant) et non parce que je voulais réellement avoir un enfant.  Dans mon livre à moi, quand il y a un doute lorsqu’on doit prendre une décision, c’est que la réponse est négative. J’ai donc renoncé aux démarches.

Bref, la morale de l’histoire avec cette petite capsule c’est de ne pas se laisser influencer par les autres par rapport au fait d’avoir ou non un enfant. C’est un choix personnel qui ne concerne que vous peu importe l’âge, le sexe, l’opinion d’un ou d’une amie ou d’un conjoint (e), chum, blonde ou mari (femme) etc. 

Pensez y bien car vivre en harmonie avec soi-même et ses valeurs ,c’est bon pour la santé mentale ?